Faut-il lire TOUT dans mes articles et dans mon blog ?

Faut-il "TOUT" lire dans les articles sur lesquels je vous demande de travailler dans mes formations ?

Faut-il "TOUT" lire dans mon blog ?

Plusieurs personnes m'ont posé la question franchement et m'ont fait prendre conscience que j'aurai dû être plus clair sur ce sujet.

Qu'est qu'il "faut" lire ou ne pas lire et au-delà de cette question : 

• comment mes formations peuvent-elles être profitables ? 
• et à qui ? 

Voici mes réponses :

Lire "TOUT", c'est suivre tous les liens qui renvoient d'un article à l'autre dans tout le blog

Je mets souvent des liens :

• à la fin des articles dans un paragraphe appelé : "Pour aller plus loin" ou "Voir aussi :"

• je mets aussi des liens qui permettent d'approfondir un sujet. Vous le lirez s'il vous intéresse.

• je mets des liens également pour indiquer mes sources. Là aussi lecture facultative.

• je mets de liens pour indiquer que d'autres articles parlent du même sujet ou le complète. Là encore leur lecture facultative.

Vous ne pouvez de toute façon pas "TOUT" lire sur mon blog dans lesquels les liens se réfèrent les uns aux autres.
Mais je mets ces liens, car ils peuvent servir :

• à ceux qui sont à la recherche de renseignements particuliers

• à ceux qui veulent approfondir un sujet et "aller plus loin"

C'est comme dans un dictionnaire, les renvois d'une définition à une autre peuvent être utiles. 

Mais, à un moment, il faut s’arrêter. 

A vous de voir suivant votre niveau de connaissance et vos objectifs, le temps dont vous disposez, les efforts que vous voulez y consacrer en fonction de l'intérêt que vous avez, de vos motivations, de l'objectif que vous vous fixez.

Dans mes formations en direct, en présentiel, aussi bien que mes formations par internet, je propose :

• une logique de progression pas à pas (chaque cours prépare et est indispensable au suivant)
• je me centre sur l'essentiel (pas question d'être exhaustif. On peut compléter ensuite)
• une progression la plus rapide possible (car je sais que si les résultats tardent, le découragement arrive vite)

Il n'y a pas pour autant de démagogie :

• vous n'apprendrez pas si vous ne faites pas les efforts de mettre en oeuvre, systématiquement,  vous-même ce que je vous explique
• vous avez besoin de persévérance et d'assiduité surtout lors des premiers cours où nous voyons les fondements 

Je suis conscient (et peiné) que cette formation ne convient pas à tous.

Aucune formation n'est universelle. Celle-là non plus.

Ma formation ne convient pas :

• aux simples curieux qui veulent s'informer --> je donne des conférences-débats-informations qui répondraient mieux à leur respectable demande.
• à ceux qui veulent seulement voir comment on apprend avant de se décider soi-même. --> même réponse que précédemment. De plus, rien n'est plus désagréable pour toutes les personnes qui sont, elles dans la démarche d'apprendre, que d'être observé et recevoir des commentaires. On ressent cela comme du voyeurisme.
• aux personnes qui ont trouvé un appareil dans un fond de tiroir, ou un appareil ancien cadeau d'un proche, ou un appareil très bon marché et qui veulent voir comment cela marche. --> Les appareils antiques ou gadgets ne permettront pas d'apprendre dans de bonnes conditions : découragement rapide assuré.
• aux néophytes complets qui ne connaissent ni l'utilisation d'un ordinateur ni d'un smartphone --> certes, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais pour rester en dehors de ces évolutions pendant si longtemps, il faut avoir de "bonnes" raisons qui ne s’évaporeront pas d'un seul coup parce qu'on le décide un jour.

Ma formation convient parfaitement :

• à ceux qui utilisent régulièrement leur ordinateur pour un grand nombre de choses --> ce sont ces mêmes choses (et plus) qu'il auront envie de faire sur leur mobile.
• à ceux qui sont habitués à chercher par eux-mêmes, en particulier sur internet --> ma formation n'a pas pour but d'assister mais de fournir les moyens pour plus d'autonomie.
• à ceux qui veulent apprendre avec internet et un suivi important par mail --> c'est cette méthode que j'ai choisie : l’important n'est pas ce que vous faites pendant le cours mais ce que vous serez capable de faire après la formation.

Les difficultés rencontrées dans la formation :

• les niveaux de pratique et de connaissance sont souvent très inégaux --> chacun doit se fixer ses objectifs propres et raisonnables pour lui-même
• les besoins et envies d’utiliser un smartphone et une tablette sont très inégaux : certains peuvent limiter l'usage à des services précis alors que d'autres voudront toujours en faire plus --> la progression de chacun dépend de son envie, de ses besoins. Chacun doit se fixer son cheminement.
• les habitudes et l'aisance pour travailler sur écran et sur ordinateur sont inégales --> le travail dans la formation en dépendra énormément.

Comment chacun peut définir et suivre son propre cheminement à son propre rythme

• dans l'idéal, celui ou celle qui veut aller plus loin dans les connaissances diffusées par les articles pourra, en suivant les liens, étendre et approfondir autant qu'il ne voudra son travail.
• toujours dans l'idéal, celui ou celle qui veut (ou doit) limiter le travail à faire selon ses possibilités devra se consacrer et se limiter au contenu strict des articles et exercices.
• je serai disponible autant pour approfondir et aller plus loin, que pour aider à mieux comprendre ce qui est trop nouveau pour certaines personnes dès qu'elles feront l'effort de travailler sur les sujets demandés, elles peuvent compter sur mon aide.

Pourquoi j'insiste sur "dans l'idéal" ?

Parce que je constate trop souvent qu'il est difficile d'être raisonnable : on a "les yeux plus gros que le ventre" et "qui trop embrasse mal étreint !". (Pardonnez-moi la facilite de recourir à ces proverbes mais la tentation était trop grande).

Je demande au début de ma formation, dans un "questionnaire de motivation", quel sont les objectifs, la vision du résultat que l'on veut atteindre à la fin du cours.
J'ai beaucoup de réponses assez précises qui permettent de savoir où on va.
Par contre, j'ai encore trop de "tout" ou "je ne sais pas".....

Je ne terminerai pas par un proverbe, mais par une citation de Sénèque.

La voici
"Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va."

(Il n'est pas de formation favorable à celui qui ne sait pas ce qu'il veut en faire. N'est-ce pas ?)