Apprendre le Smartphone: Le smartphone provoquerait une "fuite de cerveau"

12.1.18

Le smartphone provoquerait une "fuite de cerveau"

Parmi toutes les malédictions dont le smartphone et les écrans sont tenus pour responsables, l'influence maléfique sur le fonctionnement du cerveau figure dans les premiers reproches.

Qu'il y a-t-il de vrai ?

Est-ce l’abus de son usage ou sa simple utilisation qui porte préjudice ?

La simple présence d'un smartphone serait perturbante

Une étude de chercheurs du Texas constate que la simple présence d'un smartphone à proximité de quelqu'un le perturberait.

Le titre (provocateur ?) de ZDNet est : "Votre smartphone vous rend stupide. C'est scientifiquement prouvé".

Au-delà de la généralisation extrême de ce titre, qu'il y a t-il de vrai ?

"L'esprit ne lâche jamais le smartphone"

Le test consiste à éprouver la capacité d'écouter et de répondre à des questions posées alors que pour un groupe, leur smartphone est posé sur la table devant eux et que le second groupe a laissé leur appareil dans une autre pièce.

Le second groupe obtient de bien meilleurs résultats.

Le groupe qui a gardé son smartphone devant lui est, apparemment, perturbé par cette présence.
Le cerveau des personnes de ce groupe reste en partie mobilisé par la probabilité qu'un message arrive, qu'une réponse doive être donnée immédiatement.

L'impact est encore plus fort sur les jeunes.

Conclusion intéressante

On peut donc tirer une conclusion intéressante de cette expérience.

Les perturbations créées par les appareils mobiles dépendent essentiellement de l'état de qui-vive disproportionné que certains leur accordent.

N'avez-vous pas remarqué comment la peur d'arriver en retard à un rendez-vous, ou le stress d'attendre un événement conduit des personnes à consulter leur montre sans cesse ?

Pour se libérer de cette pression, il est donc primordial de dicter son propre rythme à l'appareil plutôt que de subir le sien.

ne consulter son appareil qu'à des moments définis et espacés
s'habituer à répondre à l’important que dans des plages horaires réduites et définies (1 à 2 fois par jour)
réduire les alarmes pour les sujets urgents au stricte nécessaire (ce qui exige vraiment une réaction de votre part)
ne consulter les informations qu'à des moments définis et limités

Vous perdrez ainsi l'habitude de jeter un œil nerveusement à votre appareil et celui-ci ne sera alors plus un motif de stress et de captation de votre attention.

Et votre cerveau sera entièrement à votre disposition.