Il y a 1,5 millions d'applications seulement sur le Google Play ! |
Pour tout faire, communiquer, s'informer, s'amuser, s'organiser....
Or, 65% des utilisateurs d'appareils mobiles ne téléchargent pas d' applications et se contentent des applications natives. (voir article précédent "La "Nativité"... mais pas celle de Noël ! ").
Et 42% n'utilisent qu' 1 application !!!!
(source : Comscore) citée par J.Colombin.)
Pourquoi ?
Pourquoi les applications sont-elles aussi peu utilisées ?
A mon avis, si on allait plus loin dans l'enquête, on s'apercevrait que de nombreux utilisateurs n'ayant jamais ou très peu utilisés de services Internet, ne voit dans leur appareil qu'un téléphone sachant tout au plus échanger aussi des SMS.
Pour autant, c'est l'occasion de se poser la question de l'utilité et des limites des applications sur Smartphone et tablette.
En quoi les applications peuvent être pénibles pour l'utilisateur ?
Applications installées sur une tablette |
- Pénibilité de l'enfermement de chaque application sur "son monde", alors qu'Internet nous a habitué au surf sans cloison, à travers les liens et les recherches dans tous les domaines.
- Pénibilité de la multiplication des applications : Cet enfermement oblige à changer d'application pour chaque sujet et ainsi à multiplier les applications et leur utilisation en parallèle.
- Pénibilité d'espace de mémoire occupé et des processus de mise à jour.
- Pénibilité des publicités, même si elles existent partout. Elles sont particulièrement pénibles sur des applications gratuites.
- Pénibilité des "pompages de données". On peut certes, sur Android, visualiser les droits d'accès à ses données personnelles.
On peut refuser les applications qui abusent en demandant des droits n'ayant rien à voir avec leur activité.
Mais combien de personnes exercent cette surveillance et discipline ?
Attention ! il y a des choses que seules les applications savent faire !
Avant de désinstaller toutes les applications possibles (pour les natives c'est autre chose), il faut se poser la question de l'utilité, ou non, de certains services propres aux applications :- Elles ont l'avantage, souvent, d'une meilleure ergonomie
- Et surtout elles savent piloter des notifications qui s'avèrent très utiles quand on sait les choisir, les filtrer, les prioriser.
- Certaines applications fonctionnent sans Internet et c'est bien pratique quand on n'a pas de réseau ou qu'on veut économiser des données de connexion :
exemples les plus importants : les lecteurs de podcasts, les revues de presse payantes et gratuites et autres agrégateurs de flux etc...
Les éditeurs d'applications, quels intérêts et inconvénients y trouvent-ils ?
Tablette et Smartphone |
- Ils mettent en avant dans une application leur image, leur marque, et leurs publicités bien plus facilement qu'ailleurs.
- Par contre, maintenir une application coûte beaucoup plus cher que maintenir un site web ou un blog.
Et l'avenir alors ?
- les sites mobiles seront de plus en plus utilisés sur les appareils mobiles car ils font d'énormes progrès voir mon article : "Est-ce indispensable d'installer une application pour profiter d'un service Internet ?".
- Google et Microsoft travaillent pour le futur à des applications que l'on pourra utiliser sans les télécharger sur son appareil. Alléchant, non ?
- D'autre part, les agrégateurs de flux sont de plus en plus utilisés par ceux qui veulent automatiser leur veille, leur suivi d'informations sur le web.
- Enfin, certains services (voir les raisons ci-dessus) ne pourront encore n'être rendu que par des applications spécialisées.