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29.12.15

Qui joue sur son Smartphone ou sa tablette ?

Jeu sur Smartphone
L'"opinion générale" est globalement très négative envers les jeux sur Smartphone et les jeux vidéo.

Les situations (heureusement assez rares) de dépendance, la mise en avant de la violence de certains jeux, l'idée que jouer = perdre son temps, jouer = s'infantiliser et s'abêtir....

Quoi d'autre encore ?

Stop ! N'en jetez plus....

Quelle est la réalité des effets des jeux ?
Qui sont les joueurs et quels sont leurs avis ?






Les maisons de retraite introduisent des jeux électroniques pour éveiller les sensations, les réflexes, les envies de jouer.

Quand nous observons les enfants qui jouent nous envions leur dextérité.
Mais, à mon avis, nous ne remarquons pas suffisamment combien jouer, c'est :

  • se faire plaisir en découvrant des situations nouvelles 
  • prendre "tous les risques" sans se mettre en danger
  • pouvoir se tromper sans aucune conséquence 
  • pouvoir expérimenter autant qu'on veut sans être jugé
  • apprendre en s'amusant plutôt qu'en s'ennuyant !


Il est vrai que les écrans (pas seulement les Smartphones) sont dénoncés par les pédiatres comme créant des dommages aux trop jeunes enfants.
Lara Croft

Mais les jeux pratiqués par les jeunes sont devenus une culture, et même, des compétitions très renommées se multiplient.

Si certains jeunes s'isolent dans le jeu à trop haute dose, ce problème, à l'adolescence, existait avant les jeux électroniques.

Il ne faudrait donc pas, comme dit le dicton, "jeter le bébé avec l'eau du bain".

Qui joue ? comment joue-t-on aujourd'hui ? 


L’enquête "Gaming and Gamers" de la revue américaine PewResearchCenter abat bien des stéréotypes.

D'abord : macho les jeux électroniques ? Tout le monde semble le croire !

Eh bien non !  Les femmes jouent presque autant que les hommes (48 contre 50%).
Les filles jouent autant que les garçons

Par contre; elles ont beaucoup de mal à se reconnaître comme "joueuses".
Est-ce la pression de leur environnement ou le sentiment d'un attachement moindre ?
Seulement 6 % d'entre elles s'avouent joueuses contre 15% des hommes.

Chez les jeunes de 18 à 29 ans, l'écart se creuse encore plus : 33% de joueurs et seulement 9 % de joueuses.


La perception des jeux, et en particulier de la violence, ont mauvaise presse même chez 40% des joueurs.

Mais presque la moitié des joueurs (47%) pensent que les jeux "peuvent développer la communication et l'esprit d'équipe " !

De là à conclure, qu'une fois de plus, les moyens techniques font ce qu'on en fait !

Allons-y jouons !