Utilisateurs de smartphones (Wikipédia) |
Ils deviennent accrocs à l'information sur Internet, aux réseaux sociaux, aux jeux vidéos, ou à téléphoner sans cesse.
Tout ce qui se faisait auparavant sur différents supports pas toujours disponibles se fait maintenant sur un même appareil que chacun peut porter en permanence sur soi.
Au-delà de l'exploitation facile qu'en fait la presse à sensation, comment évaluer ces troubles et surtout comment s'en protéger ?
Quand le smartphone envahit une vie au point de la perturber
Wikipédia décrit ainsi la "Dépendance au smartphone" :
"La dépendance ou l'addiction au smartphone est un phénomène qui apparaît depuis la large diffusion des smartphones.
Besoin excessif, incontrôlable, voire obsessionnel, d'utiliser un téléphone au point d'y consacrer tant de temps et d'énergie, que l'objet et son utilisation finissent par interférer négativement avec la vie quotidienne, professionnelle ou affective du sujet qui peut développer une anxiété, parfois phobique ou une dépression qui vont indirectement aussi affecter son entourage."
"Il relève, du moins en partie, de la cyberaddiction (dépendance à Internet) qui peut se développer, notamment dans le cadre du nomadisme numérique, ou révèle souvent d'autres addictions.
Il peut ajouter à la dépendance au téléphone et à l'information disponible sur l'Internet une autre dépendance, à certains des réseaux sociaux qui se sont développés grâce à l'internet."
Ces phénomènes existaient avant le smartphone
L'addiction aux écrans a explosé avec la télévision.
Au cinéma, certains fans restaient dans la salle de la première à la dernière séance s'ils le pouvaient.
Leur passion était régulée par l'espacement des séances et le coût de la place.
La télévision a rendu l'écran accessible en permanence chez soi.
Les boulimiques de TV laissent leur écran allumé du matin au soir en ne regardant plus une émission particulière ou une autre, mais ils "regardent la TV" en continu.
Les producteurs des chaines ont cherché à aimanter l'audience pour vendre du "temps de cerveau disponible" pour la publicité. (Patrick LeLay président TF1: "Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible").
Les réseaux sociaux cherchent à rendre le plus captive possible leur audience.
Si le phénomène n'est donc pas nouveau, il est amplifié par la disponibilité des smartphones qui sont consultés par les addicts toute la journée et même la nuit.
L'addiction touche beaucoup de produits et de situations différentes
On peut devenir addict d'une machine comme un smartphone ou une tablette, comme on peut devenir esclave de n'importe quel objet, aliment, boisson, produit, objet, animal, enfant, adulte.
Avec l'addiction, on abdique sa propre volonté pour se soumettre à celles d'autres. On ne maîtrise plus l'usage, la consommation d'un produit, d'un matériel ou la dévotion à quelqu'un.
"L'addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo ou à Internet, les conduites à risques ou la pratique d'exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement qu'à la dépendance à des produits comme l'alcool, le tabac ou les psychotropes" (Wikipédia).
On constate aussi que les victimes d'un type d'addiction changent de cause d'addiction démontrant ainsi que le problème vient avant tout de leur propre fragilité.
L'exemple le plus flagrant est celui des enfants qu'on place devant la TV ou à qui on donne un smartphone pour les occuper ou les faire taire.
L'enfant est inoccupé, bruyant, turbulent. Il a de l'énergie, de l'envie de faire quelque chose, de communiquer avec d'autres, de jouer alors que ses parents ne sont pas disponibles ou disposés à permettre ces activités.
Les mettre devant la télévision, leur donner une console de jeux ou un smartphone est la solution de facilité qui amorce une habitude menant à une addiction.
La même chose a été constatée pour la nourriture qui sert à combler l'angoisse, l'alcool, les drogues.
"Selon Sarah Kershaw (2005) dans le New York Times l'addiction à l'Internet est souvent moins grave qu'à la télévision et selon ses travaux sur les addicts à lnternet, ceux-ci ont peu à peu limité leur temps d'accès, montrant qu'il existe un apprentissage et une capacité à autoréguler sa consommation.
L'éducation (dans la famille, à l’école ou via les pairs) joue un rôle important dans l'apprentissage d'un usage raisonné et socialement acceptable des outils numériques" (Wikipédia).
"Le trouble obsessionnel compulsif (en abrégé l'acronyme TOC) est un trouble psychique caractérisé par l'apparition répétée de pensées intrusives — les obsessions — produisant de l'inconfort, de l'inquiétude, de la peur, et/ou de comportements répétés et ritualisés — les compulsions — pouvant avoir l'effet de diminuer l'anxiété ou de soulager une tension.
Les obsessions et les compulsions sont souvent associées (mais pas toujours) et sont généralement reconnues comme irrationnelles par les personnes sujettes au TOC mais sont néanmoins irrépressibles et envahissantes, diminuant le temps disponible pour d'autres activités et menant parfois jusqu'à la mise en danger.
Elles ne se fondent généralement pas sur des interprétations délirantes". (Trouble obsessionnel compulsif - Wikipédia)
Notons bien que les TOC ne se fondent pas le plus souvent sur des interprétations délirantes.
Autrement dit, c'est l'utilisation obsessionnelle qui fait dériver une utilisation normale en comportement maladif.
La dépendance est une situation où il n'y a ni dérèglement comportemental ni souffrance psychique.
Dans l'addiction, la personne lutte pour échapper à un comportement ressenti comme nuisible.
La vie et le comportement sont altérés contre la volonté du sujet qui en souffre.
On peut être dépendant dans sa vie "normale" de beaucoup de choses sans que cela ne pose de problème. Dans ce cas, les problèmes sont plus ou moins consciemment assumés.
Par exemple : se retirer dans un endroit isolé crée des problèmes de dépendance des transports. On doit l'assumer si on fait ce choix.
Le choix inverse de vivre en centre-ville a d'autres inconvénients et avantages.
Pour s'informer, on est dépendant des moyens et des sources d'informations. C'est incontournable.
Il faut faire les bons choix (ou les moins mauvais possible).
Le smartphone centralise les moyens d'information, d'organisation, de distraction, de communication.
Il n'est donc ni surprenant ni anormal d'en être dépendant.
Utiliser beaucoup, longtemps, souvent son smartphone ne peut en soi être qualifié d'addiction.
Par contre, ce qui est maladif, c'est de multiplier des consultations qui n'apportent rien, deviennent non raisonnées, non maîtrisées.
Ne prenons donc pas notre smartphone et notre tablette comme un objet fétiche ou un doudou à saisir à tout moment d'ennui, mais comme un outil très utile et polyvalent pour des utilisations et des services précis.
Comment réagissez-vous vous-même ?
Et n'oubliez pas, si vous ne l'avez déjà fait de vous inscrire pour recevoir mes conseils régulièrement par mail ainsi que la brochure en pdf :
"Soyez performant et à l'aise avec votre smartphone en 7 mesures"
(Demandez-le moi directement en m'écrivant si vous êtes déjà inscrit sur la liste).
"L'addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo ou à Internet, les conduites à risques ou la pratique d'exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement qu'à la dépendance à des produits comme l'alcool, le tabac ou les psychotropes" (Wikipédia).
On constate aussi que les victimes d'un type d'addiction changent de cause d'addiction démontrant ainsi que le problème vient avant tout de leur propre fragilité.
L'addiction ne se développe qu'à partir d'un déséquilibre, d'un manque dont elle prend la place.
L'exemple le plus flagrant est celui des enfants qu'on place devant la TV ou à qui on donne un smartphone pour les occuper ou les faire taire.
L'enfant est inoccupé, bruyant, turbulent. Il a de l'énergie, de l'envie de faire quelque chose, de communiquer avec d'autres, de jouer alors que ses parents ne sont pas disponibles ou disposés à permettre ces activités.
Pitié pour eux ! Pas d'écran pour les jeunes enfants ! |
La même chose a été constatée pour la nourriture qui sert à combler l'angoisse, l'alcool, les drogues.
L’enrichissement des relations et l'éducation des outils numériques sont indispensables pour lutter contre l'addiction
"Selon Sarah Kershaw (2005) dans le New York Times l'addiction à l'Internet est souvent moins grave qu'à la télévision et selon ses travaux sur les addicts à lnternet, ceux-ci ont peu à peu limité leur temps d'accès, montrant qu'il existe un apprentissage et une capacité à autoréguler sa consommation.
L'éducation (dans la famille, à l’école ou via les pairs) joue un rôle important dans l'apprentissage d'un usage raisonné et socialement acceptable des outils numériques" (Wikipédia).
Ne laissons pas nos T.O.C. guider l'usage de notre smartphone
"Le trouble obsessionnel compulsif (en abrégé l'acronyme TOC) est un trouble psychique caractérisé par l'apparition répétée de pensées intrusives — les obsessions — produisant de l'inconfort, de l'inquiétude, de la peur, et/ou de comportements répétés et ritualisés — les compulsions — pouvant avoir l'effet de diminuer l'anxiété ou de soulager une tension.
Les obsessions et les compulsions sont souvent associées (mais pas toujours) et sont généralement reconnues comme irrationnelles par les personnes sujettes au TOC mais sont néanmoins irrépressibles et envahissantes, diminuant le temps disponible pour d'autres activités et menant parfois jusqu'à la mise en danger.
Elles ne se fondent généralement pas sur des interprétations délirantes". (Trouble obsessionnel compulsif - Wikipédia)
Notons bien que les TOC ne se fondent pas le plus souvent sur des interprétations délirantes.
Autrement dit, c'est l'utilisation obsessionnelle qui fait dériver une utilisation normale en comportement maladif.
Attention à faire la différence entre dépendance et addiction
La dépendance est une situation où il n'y a ni dérèglement comportemental ni souffrance psychique.
Dans l'addiction, la personne lutte pour échapper à un comportement ressenti comme nuisible.
La vie et le comportement sont altérés contre la volonté du sujet qui en souffre.
On peut être dépendant dans sa vie "normale" de beaucoup de choses sans que cela ne pose de problème. Dans ce cas, les problèmes sont plus ou moins consciemment assumés.
Par exemple : se retirer dans un endroit isolé crée des problèmes de dépendance des transports. On doit l'assumer si on fait ce choix.
Le choix inverse de vivre en centre-ville a d'autres inconvénients et avantages.
Pour s'informer, on est dépendant des moyens et des sources d'informations. C'est incontournable.
Il faut faire les bons choix (ou les moins mauvais possible).
Le smartphone centralise les moyens d'information, d'organisation, de distraction, de communication.
Il n'est donc ni surprenant ni anormal d'en être dépendant.
Utiliser beaucoup, longtemps, souvent son smartphone ne peut en soi être qualifié d'addiction.
Par contre, ce qui est maladif, c'est de multiplier des consultations qui n'apportent rien, deviennent non raisonnées, non maîtrisées.
Ne prenons donc pas notre smartphone et notre tablette comme un objet fétiche ou un doudou à saisir à tout moment d'ennui, mais comme un outil très utile et polyvalent pour des utilisations et des services précis.
Et vous ? Addiction, dépendance faites-vous la même différence que moi ?
Comment réagissez-vous vous-même ?
Que pensez-vous de ce sujet ?
Connaissez-vous ce genre de problème autour de vous ?
Il n'y a pas une vérité. Chacun fait les choix qui lui correspondent.
Je serai très intéressé de connaître d'autres avis et d'autres expériences sur un sujet aussi sensible et douloureux.
Et n'oubliez pas, si vous ne l'avez déjà fait de vous inscrire pour recevoir mes conseils régulièrement par mail ainsi que la brochure en pdf :
"Soyez performant et à l'aise avec votre smartphone en 7 mesures"
(Demandez-le moi directement en m'écrivant si vous êtes déjà inscrit sur la liste).