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27.5.15

Google, son identité numérique et le droit à l'oubli

Sherlock Holmes
Rançon du succès : le moteur de recherche de Google est devenu synonyme de référencement sur Internet.

Qui n'a pas été déjà "googlelisé", par un futur employeur (une majorité de recruteurs le font systématiquement),  ou même simplement une relation qui voulait en savoir plus sur vous ?



On adore (ou on craint) se voir sur Internet ?  

Plus des deux tiers (71 %) des internautes ont déjà tapé leur nom sur un moteur de recherche (d'après Le Parisien.fr)

Consultez : "Savoir gérer son identité numérique" pour connaitre ce que les autres voient quand ils font des recherches sur vous sur Internet.
Un service spécial de Google : "Me on the web" permet de régler des alertes à chaque fois que des recherches sont faites sur votre nom.

Avec un minimum d'attention, vous pouvez facilement limiter la quantité de renseignements que vous communiquez sur Internet.

Rien ne vous oblige à remplir en détail tous les formulaires et questionnaires !

 Lire mon précédent article : "Pseudo sur Facebook, anonymat, respect vie privée et Windows 10"

Quand à posteriori le mal est déjà fait, c'est beaucoup plus dur de le
 réparer !

Le droit au déréférencement a été reconnu par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) au printemps 2014. Selon la Cour de Luxembourg, un internaute peut demander à Google de ne plus afficher dans ses résultats de recherche des informations « inadéquates, pas ou plus pertinentes ou excessives » le concernant (informations dépassées, pages Web injurieuses, etc.).
(Le Monde.fr du 30/7/2015)


Mais Google ne veut pas appliquer mondialement ce "droit à l'oubli" avec lequel il n'est pas d'accord et qu'il s'est vu imposer en Europe.
Il le considère comme une censure limitant la liberté d'information et refuse d'aligner les règles mondiales sur les restrictions nationales de chaque pays.

Si bien qu'un résultat de recherche que vous ne trouvez pas sur le moteur de recherche local "google.fr", vous le trouvez sur "google.com" en bidouillant un peu son adresse IP de localisation.

On voit que le problème n'est pas près de se résoudre !


Histoires de Googlisations :
Curieuse et amusante (et révélatrice d'un certain "climat") :
Il googlelise son nom, s’aperçoit qu’il est recherché par la police et se rend

écrivez-moi pour me donner vos avis et poser vos questions : pierre.rene654@gmail.com